Histoire
Intrigue
Récit
L’art de
raconter
Infos
Prologue
Donnez votre avis
» Comment choisir une intrigue ?
» Par quoi faut-il commencer : l’intrigue ou le récit ?
» Comment les personnages évoluent-ils au cours du récit ?
» Chaque élément d’un récit doit-il avoir une raison d’être spécifique ?
La collection de modèles
Rendre vraisemblable un monde surnaturel
Ratatouille, scénario : LEWIS (Brad) d’après une idée originale de PINKAVA (Jan), CAPOBIANCO (Jim), réalisé par BIRD (Brad), Pixar, Walt Disney Picture, 2007.
Les films d’animation et la bande dessinée sont des laboratoires du vraisemblable. Ils permettent de pousser les limites du réel et des vérités qu’un agent narrateur croit pouvoir en déduire.
Lorsque les évènements révèlent la face cachée des personnages
STEINBECK (John) Des souris et des hommes (titre original : Of Mice and Men), 1937.
Le facteur rétention (« sous-texte ») peut être appliqué à un évènement pour transmettre des éléments de « caractérisation ».
Comment utiliser l’humour pour exprimer des émotions sous-jacentes
MAIER (Vivian), titre photo et date inconnus, Chicago
La distanciation visuelle peut être une forme de commentaire à la première personne.
De l’idée de départ d’une intrigue au récit : Les six étapes
ROSTAND (Edmond) Cyrano de Bergerac, 1897.
Nous proposons ici de parcourir toutes les étapes de la création d’un récit, de l’idée initiale aux contributions spécifique d’un agent narrateur à la narration, en les illustrant d’exemples tirés de la pièce Cyrano de Bergerac.
Exemple de rôle narratif attribué à un personnage secondaire
ORWELL (George) Nineteen Eighty-four (1984), 1946, Secker & Warburg.
L’histoire d’un personnage peut fournir la cohésion qui le lie à un autre.
Comment utiliser une histoire pour donner un sens supplémentaire à une intrigue ?
Les personnages multidimensionnels peuvent avoir des dimensions intérieures qui sont en contradiction (facteur cohésion) avec celles qui les motivent dans leur vie publique (objectifs explicites et stratégie).
Questions fréquentes
A qui est destiné ce site?
A toute personne intéressée par les histoires.
L’objectif ici n’est pas de présenter la théorie de la narration mais d’offir une approche cohérente et fertile du processus de création d’intrigues et de récits.
Le jargon théorique a été adapté et les notions sont décrites dans un langage courant et illustrées par de nombreux exemples.
Quel est le cadre théorique de ce qui est présenté ici ?
Certains termes et concepts sont spécifiques à ce site. Ils apparaissent en italique.
D’autres ont été définis par la narratologie ou sont empruntées aux études théoriques sur le théâtre, le cinéma, la bande dessinée, les arts plastiques.
Les neurosciences contemporaines ont ouvert récemment de nouvelles pistes qui ont étoffé l’assise théorique de ma démarche.
Une liste de sources se trouve dans le glossaire.
Est-il nécessaire d'apprendre à créer un récit ?
Dans l’absolu, non.
La narration est un instinct humain.
Quiconque peut créer l’ « œuvre idéale », reconnue comme telle par tous, et surtout par lui.elle-même, sans avoir appris formellement à le faire.
Mais apprendre peut raccourcir la phase de tâtonnement…
Quel est l'intérêt de regrouper différents modes d'expression sous l'appellation «arts narratifs»?
Tout œuvre (littérature, théâtre, cinéma, photographie, peinture, publicité, récits journalistiques, sculpture, etc.) représentant au moins un récit, fait usage des mêmes outils narratifs.
Leur « matière première » peut être différente (mots, sons, images en deux ou trois dimensions, fixes ou animées), mais ces moyens d’expression, lorsqu’ils sont narratifs, tendent vers le même objectif : la représentation complète ou partielle d’au moins un évènement. Leurs procédés et stratégies sont différents, mais pas toujours incompatibles (« interopérabilité »)
Comparer, transposer leurs techniques peut contribuer à élargir le champ des possibles. Pour donner un exemple : à sa naissance le cinéma a été influencé par le théâtre et la littérature avant d’influencer ceux-ci par la suite (La « génération perdue », le “Nouveau roman”, etc.).
Pourquoi un site internet ?
L’hypertexte et l’hypermédia publics sont des moyens qui conviennent parfaitement à la philosophie de ce site, qui se veut un lieu d’expérimentation, d’échanges et de débats au contenu interactif et évolutif, complété par la publication régulière de nouveaux articles, de mises à jour et de révisions dont il est possible d’être informé par courriel.
Qu'est-ce que ce site n'est pas ?
Un recueil d’analyses littéraires d’œuvres, de comptes-rendus académique, de critiques, la présentation d’une nouvelle « méthode » d’écriture ou de recettes, des articles polémiques, la propagation des doctrines d’un gourou.
Qui êtes-vous?
J’ai tiré la matière de ce site de carnets de notes accumulés au cours de plus de trente ans de carrière en tant que chercheur (thèse de doctorat sur des scénaristes américains – Paris 1 Panthéon-Sorbonne), enseignant et coach d’écriture (professeur fondateur de la Met Film School de Londres), consultant auprès de producteurs et de distributeurs de cinéma (France, Allemagne, Angleterre, Suisse, Etats-Unis), et à l’occasion scénariste.
J’ai le privilège d’accompagner des auteur·rice·s venus de cinq continents. Ils me confient leurs histoires singulières et riches de leurs spécificités culturelles et me permettent d’observer au quotidien l’universalité des effets produits par les récits.
Philippe Longchamp
Contact: narratoscope@gmail.com
(Photo Paul Chovet)