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Structures

  • L’intrigue

Conformément à sa définition, la seule structure d’une intrigue est l’ordre chronologique de ses évènements.

Toutefois, l’enchaînement des évènements peut être calqué sur des modèles de comportements humains et constituer ainsi une forme d’agencement.

Outil narratif

Structure d’intrigue

  • Le récit

La structure du récit est l’une des facettes de la stratégie énonciative de l’agent narrateur.

 

 

  • Structure temporelle. Le traitement du temps (chronologie, accélération, ralentissement, temps de l’agent narrateur) est à même d’influencer la structure d’un récit tout en offrant matière à interprétation et évaluation.

Outil narratif

Temps

• Unité de l’œuvre. L’assemblage, dans un ordre particulier des constituants d’un récit (énoncé écrit, oral, visuel, sonore, plastique) en assure sa cohésion, du moins l’idée que s’en fait l’agent narrateur.

Facteur narratif

Cohésion

• Les récits peuvent être structurés en scènes. Pour certaines œuvres (théâtre, cinéma, TV) la scène est une norme de pratique professionnelle.

Outil narratif

La scène

Points clés:

  • Deux objets narratifs successifs constituent un montage, la plus petite structure dans un récit

Objet : mot, phrase, paragraphe, acte, chapitre, séquence, scène, action, évènement, image, plan, lumière, son, espace, volume.

  • Il n’y a pas de structure obligatoire

Une approche analytique, comme la narratologie, définit des « structures narratives » et en étudie leurs rôles dans la cohésion d’un récit. Mais en amont, lors de la phase de création de l’œuvre narrative, aucune règle ne justifie de façon convaincante l’adoption d’une structure plutôt qu’une autre.

… seulement des « pratiques industrielles »

La structure des récits est parfois (souvent) dictée par des contraintes de réception de l’œuvre (format spécifique, série TV, ligne éditoriale, etc.) et autres croyances empiriques (manuels de scénario, atelier d’écriture, gurus du storytelling, etc.)

Elle est le résultat de normes et standards artisanaux ou industriels régissant la fabrication d’œuvres-produits, mais dont la portée réelle n’a jamais été identifiée avec certitude. Il n’a pas été prouvé que construire son récit en trois actes, ou placer un nœud narratif proéminent à la page vingt-cinq d’un scénario, participaient de manière tangible à la vraisemblance d’une œuvre, son impact émotionnel, sa dialectique ou son esthétique…